
















































Poètes québécois et canadiens 2022

Poète et artiste, Fortner Anderson est reconnu pour la performance de ses poèmes, ses livres d'artistes uniques, ses installations de machines poétiques, et son travail formaliste et expérimental pour renouveler et élargir les formes poétiques. Parmi ses publications figurent Reiterations paru en 2022, qui est une livre électronique dont le contenu de 24 sonnets changent avec chaque lecture, Considérations (2021) sous la forme d'une bande dessinée, Points of Departure (2017) un recueil de poèmes enrobés dans du bronze, et annunciations (2012), une réinterprétation poétique des dernières minutes de la catastrophe de la navette spatiale Columbia. Ses performances et installations ont été largement présentées, notamment au Festival Internazionale di Poesia di Genova et au Poesiefestival Berlin. En 2018, il a reçu le prix Poésie dans la cité du Conseil des arts de Montréal pour son projet avec Geneviève Letarte, L'inventaire des faits en neuf lieux de Montréal un après-midi d'été. Originaire du Midwest américain, Fortner Anderson vit et travaille maintenant à Montréal.

Anick Arsenault est l’autrice d’Habitantes, paru aux éditions de l’Écrou et finaliste au Prix des libraires 2022. Elle signe aussi Mi amor mis à mort (Planète rebelle avec Martin Pouliot), Femmes de sous mon lit (Tryptique) et Morts diverses (Écrits des forges).
Elle publie en revues (dernièrement dans Exit, Moebius et Sabord), dans le collectif Mosaïque québécoise : femmes des Forges et a participé à la Journée du poème à porter 2022.
Elle collabore avec des artistes de différentes disciplines, principalement des photographes et vidéastes : Assez d’espace à l’intérieur avec Kassandra Reynolds (Éclaireuses 17, Vu), Temps de lecture à l’Établissement de détention de Rimouski avec Caro Vuko, eXpaces vides avec Émilie Couture, La beauté marche avec Robert Mercier en sont des exemples.
Elle travaille à la bibliothèque du Cégep de Matane.

Poète, romancière et photographe, Germaine Beaulieu a écrit un roman : Sortie d’elle(s) mutante (1980) ainsi que dix-sept recueils de poèmes dont Derrière la nuit (2021), Empreintes (2020) et Matière crue (2016). Elle a fait paraître une série de cartes postales illustrant des poèmes de son recueil De l’Absence à volonté (1996). Une exposition de photos/poèmes s’est tenue dans différentes villes du Québec à l’occasion du Festival international de la poésie de Trois-Rivières. Plusieurs de ses textes sont parus dans diverses revues notamment : Possibles, Osiris, Exit, Arcade, Estuaire et La Nouvelle barre du jour. Parallèlement à son engagement littéraire, Germaine Beaulieu a été psychologue durant plus de 40 ans. Elle a cofondé le Comité femmes du Centre québécois du P.E.N. international avec Hélène Lépine en 2015.

Rose-Aimée Bédard est née au temps des hivers sans redoux, à Saint-Adelme « dans les terres ». Une municipalité située à quelques kilomètres de Matane.
Elle a été lauréate du prix de la Société des écrivain.e.s de la Mauricie, dans la catégorie prose (1992). A fait quelques lectures publiques. A participé à des ateliers d’écriture avec Louise Dupré (dans le cadre du FIP). On peut la lire à l’occasion dans les journaux.
Elle est titulaire d’une maîtrise ès arts en éducation. Elle a suivi et offert des formations en relations humaines.
Toujours, elle a eu et conservé l’amour des mots. – Et, ça ne se dément pas.

Mélanie Béliveau est née à Victoriaville en 1976 et a grandi dans la région de Trois-Rivières. Médecin de famille, elle exerce en Estrie. Mère de quatre enfants, l’écriture l’anime d’aussi loin qu’elle se rappelle. Elle a publié son premier recueil, Dans le ventre du vent, aux Écrits des Forges en 2021 et elle publiait dans la revue Exit à l’été 2022.
En septembre 2022, elle publie La femme meurt en juillet aux Éditions Mains libres.

Poète et diseur, Franz Benjamin a choisi de célébrer la vie, d’en faire un festin à travers sa poésie. En créole ou en français, on retrouve cet attachement à l’essentiel : la liberté et l’amour. Au nombre des recueils publiés: Chants de mémoire (Poésie, Paroles, Montréal, 2003), Dits d'errance (Poésie, Mémoire d'encrier, 2005, Montréal), Vingt-quatre heures dans la vie d'une nuit (Poésie, Mémoire d'encrier, 2011, Montréal) et Nuit des anses pleines (Mémoire d’encrier, Poésie, 2021, Montréal). Il a co-dirigé avec Rodney Saint-Éloi en 2006 Montréal vu par ses poètes. Ses textes, traduits en plusieurs langues, ont paru dans différentes anthologies ou revues au Québec et à l’étranger.
Il prend une part active à la réalisation de différents événements culturels à Montréal (spectacles de musique, cabarets littéraires, mises en lecture, expositions). Engagé sur la scène publique québécoise depuis de nombreuses années, Franz Benjamin a été conseiller municipal à la ville de Montréal de 2009 à 2018. Il est député à l’Assemblée nationale du Québec depuis octobre 2018.

David Bergeron est né en 1976 à Montmagny et vit actuellement à Montréal. Il détient une maîtrise en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Il a publié trois recueils de poésie aux Écrits des Forges : Fuir la maison en 2001, Ailleurs les lunes, en 2003 et Comme des vents aveugles, en 2007. Fuir la maison lui a valu une mention spéciale au Prix Félix-Leclerc de la poésie. Il a également fait paraître un roman, Pandémonium cité, aux éditions Coup de tête en 2007. L’auteur, qui enseigne la littérature au Cégep du Vieux-Montréal, a également publié des textes dans les revues littéraires Exit, Mœbius, Estuaire et L’Arbre à paroles.
En septembre 2022, il publie Ithaques aux Éditions Mains libres.

Louise Bombardier est originaire des Cantons de l’Est. Comédienne et dramaturge aguerrie, boursière à maintes reprises, elle a écrit et publié de nombreuses pièces dont plusieurs ont été jouées en France, au Canada anglais et au Mexique. Elle est l’autrice de Flambant noir, un recueil de nouvelles paru en 2005, des albums Petits fantômes mélancoliques, contes autistes (2007) et Révélations photographiques (2013) illustrés par Gérard Dubois et du roman graphique Quand j’étais chien (2012) qui a été finaliste au prix du Gouverneur général.

Diplômée en sociologie, en sciences juridiques et en administration publique, Anne-Marie Bouthillier a travaillé dans la fonction publique jusqu’à sa retraite en 2009. Depuis, elle a suivi divers ateliers de création littéraire. Originaire du Saguenay et vivant maintenant à Québec, elle a adopté l’univers de la poésie qui lui fournit un terreau fertile pour la quête de ses racines, et ainsi perpétuer la mémoire des ancêtres. En 2014 elle est devenue copropriétaire de la maison d’édition indépendante Les Écrits d’à côté qui compte maintenant plus d’une vingtaine de publications d’œuvres poétiques. Sous cette bannière, elle a publié Recoudre les traces du vent en 2014 et Insoumise en 2021.
Au fil des ans, elle a organisé des journées de poésie et des lectures poétiques présentées notamment à la Maison de la littérature à Québec. Durant la pandémie, elle a animé des ateliers virtuels de poésie afin de maintenir vivante sa flamme poétique et celle de ses collègues. Cet engagement lui a permis de mettre en chantier son troisième recueil prévu pour l’automne 2023.

Dominique Brochu nait dans la ville de Québec en 1992. Elle a publié sa poésie dans la revue Le Sabord, entre autres. Elle a aussi publié la suite poétique Marelle, qui explore la cruauté aux couleurs vives des cours d’école qui lui a valu le prix Piché 2022. Elle publiera bientôt son premier recueil, La forêt dans ton cou, aux éditions de l’Écume.

Odile Brunet vit à Québec, sa ville natale, où elle a fondé sa famille. Son parcours poétique a nettement été influencé par les ateliers de Michel Pleau et d’Esther Croft.
Les revues Sabord, Entrevous, Brèves et Virages ainsi que le collectif Pixels ont publié ses textes.
Son premier recueil, Comme une respiration, est paru grâce au Prix Piché de poésie de l’Université du Québec à Trois-Rivières remporté en 2018. En pleine pandémie de 2020, sortait son recueil Le nœud des racines aux Écrits d'à côté.
Par deux fois, elle a remporté une mention dans le cadre du Prix national de poésie pour les aîné(e)s du Festival international de la poésie de Trois-Rivières. Elle a été lauréate du concours Et si j’étais poète? fêtant les 40 ans du métro montréalais.
Elle a participé à des projets avec des artistes et a collaboré à une création avec la Société littéraire de Laval. Maintenant retraitée du Cégep de Sainte-Foy, elle consacre plus de temps à la poésie.

Poète, romancier, nouvelliste et essayiste, Hugues Corriveau est critique de poésie au journal Le Devoir. Depuis 1978, il a fait paraître trente-huit œuvres. Il a reçu de nombreux prix littéraires, dont à trois reprises le Grand Prix du livre de la Ville de Sherbrooke et à deux reprises prix Alfred-Desrochers. En 1999, on lui remettait le Prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec pour son recueil de poésie Le livre du frère (Noroît). Parmi ses publications récentes, notons son recueil de poésie Et là, mon cœur (Noroît, 2015), son roman Les enfants de Liverpool (Druide, 2015, nomination au prix du Gouverneur général du Canada), son recueil de nouvelles Cartes postales et autre courrier (L’instant même, 2016) et son roman La fêlure de Thomas (Druide, 2018). À l’automne 2019 paraissaient Dérives américaines – dans les images de Gregory Crewdson (nouvelles, Druide) et Les amitiés fragiles (poésie, Le Noroît). En 2020, les Éditions du Passage publiait son dernier recueil de poésie intitulé Et là, mon père suivi de Et là, ma mère (nomination au prix du Gouverneur du Canada). En 2021, il recevait le Grand Prix Québecor du Festival international de la Poésie de Trois-Rivières pour Jardin-cendre (Éditions du Passage).

Louise Cotnoir, poète, nouvelliste et romancière, a fait paraître plus de vingt livres. Elle a déjà publié une trilogie de nouvelles à L’Instant même : La déconvenue (1993), Carnet américain (2003) et Le Cahier des villes (2009). En poésie, elle a consacré un diptyque concernant la notion de « sœur » : Les sœurs de (Noroît, 2011) et Vanessa Bell sœur de Virginia Woolf (Noroît, 2016). En 1996, Dis-moi que j’imagine (Le Noroît) fut mis en nomination au Prix de poésie du Gouverneur général du Canada. En 2011 paraissait la traduction en anglais de son recueil Les îles (Noroît, 2005), sous le titre The Islands (traduction de Oana Avasilichioaei) aux éditions Wolsak & Wynn (Ontario). En 2017, les Éditions Druide ont fait paraître, dans la coll. « Écarts », son premier roman intitulé Le frère d’Antigone. En 2018, les Éditions du Noroît a publié son recueil de poésie intitulé Plus loin que mourir.

Il a publié plus d’une cinquantaine d’ouvrages de poésie, deux romans et un recueil de récits intitulé Sand Bar. Il a été lauréat du prix du Gouverneur général (1990) pour Les cendres bleues, du Grand prix Quebecor du Festival international de la poésie (2009) pour Le vitrail brisé et récipiendaire du prix Jaime Sabines/ Gatien Lapointe (2012) pour Poemas de Babilonia / Poèmes de Babylone. Plusieurs recueils sont traduits en anglais, espagnol et slovène. Il a été poète en résidence à la radio de Radio-Canada à l’émission Plus on est de fous, plus on lit!. de 2011 à 2022. Ses dernières parutions, Le fauve amoureux, Tango américain, rétrospective 1976-2016, conception de Gérald Gaudet (2019), Les Cendres bleues, 7e édition (2020), Odes radiophoniques VI (2022) et Les garçons magiques (2022).

DENISE DESAUTELS est née à Montréal en 1945. Elle a publié plus de 40 recueils de poèmes, récits et livres d’artiste, qui lui ont valu de nombreuses distinctions parmi lesquelles le Prix de poésie du Gouverneur général du Canada, le Grand Prix Québecor du Festival international de la poésie de Trois-Rivières (en 1993 et en 2014) et, pour l’ensemble de son travail, le Prix Athanase-David et le Prix européen de Littérature Francophone Jean Arp. En lice pour le prix Apollinaire 2022, son ouvrage Disparaître, écrit à partir de 11 œuvres de Sylvie Cotton, est paru, en 2021, à L’herbe qui tremble (France) et au Noroît. Membre de l’Académie des lettres du Québec et de l’Ordre du Canada, elle est devenue, en mars dernier, la 2e poète québécoise, après Gaston Miron, à être publiée dans la collection Poésie / Gallimard.

Jean Désy est poète. Il enseigne à l’Université Laval en littérature et en médecine. Ses passions ont été nordiques pendant une grande partie de sa vie. Il pratique toujours la médecine en tant que dépanneur sur la Côte-Nord et au Nunavik. Parmi ses dernières parutions, un essai intitulé « Être et n’être pas », à propos de la vie inuite contemporaine, aux éditions XYZ, en mars 2019, un autre essai intitulé « L’irrationalité nécessaire », paru chez XYZ en septembre 2020, et enfin un conte-poème intitulé « Non je ne mourrai pas », publié aux éditions Mémoire d’encrier en janvier 2021.

Stéphane Despatie a successivement été éditeur de revue, libraire, chroniqueur littéraire et théâtral, directeur d’une collection de poésie, directeur général d’une maison d’édition, directeur administratif d’un festival multidisciplinaire et directeur général d’un orchestre de musique classique. Il est l’un des fondateurs du Marché de la poésie de Montréal et est actuellement directeur de la revue de poésie Exit et directeur littéraire des Éditions Mains libres.
Son œuvre poétique comprend plusieurs recueils dont : Engoulevents, Au milieu du vacarme et Garder le feu. En 2021, il a fait paraître le roman Fretless aux Éditions Mains libres et le recueil de poésie Paroles biologiques aux Écrits des Forges. Ses poèmes ont été traduits, entre autres, en espagnol, en italien, en anglais, en allemand et en russe.

Née à Montréal en 1978, Kim Doré détient un diplôme de maîtrise en Études littéraires de l'Université du Québec à Montréal, où elle s'est intéressée aux rapports entre la science et la littérature. Autrice de quatre recueils de poésie dont Le rayonnement des corps noirs (Prix Emile-Nelligan 2004), elle est à la barre des éditions Poètes de brousse depuis bientôt 20 ans.

Poète-collagiste, éleveur de vers libres, Mathieu Dubé est né à Salaberry-de-Valleyfield, où il demeure toujours avec sa femme et ses deux filles. Après un baccalauréat en littératures française et québécoise de l’Université Laval, pendant lequel il fut porteur des couleurs du Rouge et Or (badminton), il investit l’essentiel de son énergie créative dans différentes formations musicales, tout en maintenant une pratique d’écriture et de collage aussi épisodique que confidentielle.
À partir de 2019, il commence à donner à voir son travail d’écriture, qui accorde une place particulière au détournement des discours et à la plasticité du texte poétique. Il présente d’abord ses oeuvres sous forme d’affiches dans des festivals et des symposiums d’art québécois, ainsi que sur Instagram.
Morceaux de mémoire, son premier livre réunissant plus de 200 poèmes-collages, est paru à l'automne 2021 aux éditions Sémaphore.

Louise Dupré a publié près d’une trentaine de titres qui lui ont valu de nombreux prix, dont le Grand Prix Québecor du Festival International de la Poésie (1993 et 2011), le Prix de poésie du Gouverneur général (2011 et 2017), le Prix Jaime-Sabines/Gatien-Lapointe (2016) et le prix Vénus-Khoury Ghata (2018). Parmi ses derniers recueils de poésie, mentionnons Plus haut que les flammes (2010), La main hantée (2016) et Exercices de joie (2022), parus au Noroît et aux Éditions Bruno Doucey. Elle a aussi publié, avec Ouanessa Younsi, Nous ne sommes pas des fées chez Mémoire d’encrier (2022). Plus haut que les flammes a fait l’objet d’un spectacle multimédia des Productions Rhizome, ainsi que d’un long métrage réalisé par Monique LeBlanc et produit par l’ONF (2020). Ses poèmes ont été traduits dans une quinzaine de langues.
Elle est membre de l’Académie des lettres du Québec et de l’Ordre du Canada.

Alycia Dufour a fait ses premiers pas à l’Isle-aux-Coudres en 1996. Son texte sentiers des paumes creuses a été finaliste au Prix de poésie Radio-Canada 2021. Son premier livre, Une flambée mes mains, a été publié en mars 2022 aux Éditions Poètes de brousse.

Michelle Fleury écrit des nouvelles et surtout des poèmes. Elle a participé à de nombreux ateliers d’écriture et elle détient un certificat en création littéraire. Elle a vécu deux ans en Birmanie, elle a voyagé et beaucoup lu. Trifluvienne d'origine, elle est née près du fleuve par un chaud après-midi de juillet. Elle n’a pas beaucoup quitté ce fleuve et demeure à Québec. Elle a publié six recueils de poèmes : Je Tu et Antres (Cornac, 2013), Le vent des métamorphoses (GID, 2016), et aux Écrits d’à côté : Disparaître (2018), Le pays d’en soi (2019), Ne te retire pas dans le soir (2020) et Dérives (2021). Elle a également publié deux recueils de nouvelles : Hugo Deo, roi de l’énigme (GID, 2012), Hugo Deo, Vidanlo et leurs histoires (GID, 2016).
Elle a en chantier un nouveau recueil de poèmes : Chant diluvien et poudre d’oubli, un recueil de nouvelles : Contes insolites et histoires saugrenues et un récit de voyage en Antarctique.

Beatriz Hausner est née au Chili, et est immigrée au Canada avec sa famille lorsqu’elle était adolescente. Hausner est reconnue comme une des voix principales du surréalisme actuel. Elle est auteure de plusieurs livres de poésie, y compris Sew Him Up (2010), Enter the Raccoon (2012) et plus récemment Beloved Revolutionary Sweetheart (2020). Le travail de Beatriz Hausner a été inclus dans plusieurs anthologies, et traduit en espagnol, sa langue maternelle (La costurera y el muñeco viviente, 2013), français (La Couturière et l’homme poupée, 2014) et en grec (Η ΡΑΦΤΡΑ ΚΑΙ Η ΖΩΝΤΑΝΗ ΚΟΥΚΛΑ, 2019). Ses traductions en anglais des poètes surréalistes latinoaméricains tels que César Moro, Jorge Cáceres, Aldo Pellegrini et Rosamel del Valle ont exercées une influence importante sur sa propre poésie. Beatriz Hausner fut présidente de l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada, et aussi de la Commission du droit de prêt public du Canada. Elle vit à Toronto où elle est éditrice de la revue The Philosophical Egg.

Catherine Lalonde est danseuse de formation et poète. Dans ses écrits, elle travaille rythme et musicalité, rapport au corps, au sacré et au tabou. Elle cherche au fil de son œuvre à ce que la parole, la production langagière retrouve une sorte de puissance primordiale, non domestiquée. Corps étranger (2008, Quartanier) lui a valu le Prix Émile-Nelligan, et La dévoration des fées (Quartanier, 2020), Prix de poésie Alain-Grandbois, a aussi été finaliste au Prix du Gouverneur Général et au Grand Prix de la Ville de Montréal. Catherine Lalonde est aussi journaliste au quotidien Le Devoir.

Originaire de la région de Lanaudière, Brigitte Lavallée vit à Petit-Rocher. Le projet de création sur lequel elle travaille en ce moment, Le ciel à finir, vient de recevoir l’appui du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick. Son premier livre, L’invisible tient à toi, voit le jour en 2019 aux Éditions du passage. En tant qu’auteure, elle participe à deux recueils collectifs du Cercle littéraire La Tourelle, en plus de Cadence : voix féminines, ouvrage bilingue paru chez Frog Hollow Press en 2020. Grâce à la revue Ancrages, elle publie des textes de formes variées. Brigitte a aussi une pratique en théâtre et une nouvelle pièce en cours d’écriture.

Michel Leclerc est né à Montréal et vit à Québec depuis 1989. Il a collaboré aux revue Estuaire, Liberté, Possibles et publié une quarantaine d’articles scientifiques dans des revues nationales et internationales. Il est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages, dont La traversée du réel (Éditions de l'Hexagone, 1977), Écrire ou la Disparition (Éditions de l'Hexagone, 1984), Poèmes de l’infime amour (Éditions du Noroît, 1997) et d’une trilogie publiée aux Éditions du Noroît : Comme venu des lointains (2002), Si nos âmes agonisent (2003) et Le livre de l’échoppe (2004).
Il a fait paraître en octobre 2006 son premier roman, Le Promeneur d’Afrique (Éditions Hurtubise HMH). En mars 2007 paraîtra chez le même éditeur son second roman, Un Été sans histoire, ainsi qu’un nouveau recueil, La fatigue et la cendre (Éditions du Noroît).
Il a été finaliste au Prix du Gouverneur général du Canada (1982) et au Prix Alain-Grandbois (2005) de l’Académie des lettres du Québec.

Paul Chanel Malenfant est né à Saint-Clément de Rivière-du-Loup, en 1950. Il a été professeur de littérature à l’Université du Québec à Rimouski, de 1983 à 2006. Poète, romancier, critique, il a publié une quarantaine d’ouvrages abordant les différents genres et souvent, les superposant, de la poésie à la fiction et à l’essai.
Il a fait paraître de nombreux articles sur la poésie dans divers dictionnaires et revues ; deux textes de fiction, un roman, Quoi, déjà la nuit ? et un récit, Des airs de famille ; trois anthologies, respectivement sur les œuvres de Madeleine Gagnon, de Jean Royer et de Saint-Denys Garneau.
Plusieurs prix prestigieux ont souligné la qualité de son travail, le « Prix du Gouverneur Général du Canada », le « Grand Prix de la Société Radio-Canada », le « Prix Alain-Grandbois » de l'Académie des lettres du Québec et le « Grand Prix du Festival International de la poésie ». Pour l'ensemble de son œuvre, l’auteur a reçu le « Prix Arthur-Buies » et le « Prix d'excellence à la création artistique » du CALQ. Il est membre de l’Académie des lettres du Québec depuis 2008.

Louise Marois est née à Montréal en 1960. Poète plusieurs fois récompensée, elle a reçu le prix Jacqueline-Déry-Mochon pour son premier livre La peau des yeux et a été finaliste à deux reprises aux Prix littéraires du Gouverneur général pour La cuisine mortuaire et D’une caresse patentée. Trêve est sa neuvième publication. Elle se consacre aujourd’hui entièrement à l’art et à l’écriture.

Line Mc Murray a un post-doctorat en littérature française. Elle a participé à beaucoup de numéros de revues avant d’écrire des essais notamment celui sur La ‘Pataphysique, créativité et culture de la paix, précédé de celui en collaboration avec Jeanne Demers sur le Manifeste littéraire et d’une série sur le Graffiti (photos de Josée Lambert). Elle concentre ses énergies depuis l’an 2000 à deux activités : elle dessine, expose et vend et elle écrit des récits poétiques - Nous les enfants, Sacacomie et Les plumes lacustres (à paraitre). Elle reviendra à ses premiers amours, la poésie, et lancera lors du Festival de Trois-Rivières un recueil intitulé : Le cabinet des humeurs.

Jérôme Melançon est poète, philosophe et chercheur interdisciplinaire et indiscipliné. Après avoir vécu un peu partout au Canada et brièvement en France, il s’est établi à oskana kâ-asastêki / Regina, en Saskatchewan, par amour et pour enseigner les études francophones et interculturelles et la philosophie. En d'sous d'la langue (Prise de parole, 2021) est son troisième recueil de poésie.
Il est l’auteur de deux autres recueils aux Éditions des Plaines, De perdre tes pas (2011) et Quelques pas quelque part (2016). Il a également publié deux microrecueils chez above/ground press, Coup (bilingue, 2020) et Tomorrow's Going to Be Bright (2022), ainsi qu'un ouvrage de philosophie politique, La politique dans l'adversité: Merleau-Ponty aux marges de la philosophie (Metispresses, 2018). Il maintient un projet poétique sur Instagram (@lethejerome) et contribue régulièrement aux recensions de la revue en ligne periodicities.

Catherine Morency est poète (Les impulsions orphelines, Sans Ouranos, Les musées de l'air, Le jour survit à sa chute) et essayiste (Poétique de l'émergence et des commencements, Marie Chouinard chorégraphe, L’atelier de L’âge de la parole. Poétique du recueil chez Roland Giguère, La littérature par elle-même). Détentrice d’un doctorat en littératures de langue française (Université de Montréal) et d’un postdoctorat en recherche-création (UQAM), elle a œuvré dans les domaines de l’édition et de la critique avant d’occuper le poste de professeure en création littéraire et littérature québécoise à l’Université du Québec à Chicoutimi. Récipiendaire de nombreuses bourses et distinctions, elle a publié plusieurs articles et chapitres d’ouvrages tout en contribuant activement à la vie culturelle et artistique du Québec.

Chantal Neveu est l’autrice des livres de poésie you, La vie radieuse, coït, mentale (La Peuplade), Une spectaculaire influence (l’Hexagone), èdres (É=É) et de nombreux projets littéraires interdisciplinaires — performatifs, visuels, médiatiques et d’art public — diffusés au Canada et à l’international. Considérant le langage comme un bien commun et une mise en relation, elle a développé une méthode de scriptage qui irrigue une poésie documentée, littérale, physique, minimaliste autant que foisonnante pour exposer la reliance des êtres et des choses. Son récent livre, Dans l’architecture (Rhizome), coécrit avec Nicolas Tardy, est aussi un dispositif de performances in situ en trio avec l’artiste sonore Mériol Lehmann. Chantal Neveu vit à Montréal, et ses livres sont traduits en anglais par Erín Moure, Nathanaël, et Angela Carr (Book*Hug Press).

Michel Pleau est originaire du quartier Saint-Sauveur à Québec. En 1992, il publie son premier recueil. Depuis, il ne cesse d'apprendre à lire et à écrire de la poésie. Son livre La lenteur du monde a reçu le Prix du Gouverneur général en 2008.
La qualité de son travail a aussi été soulignée par les Prix Alphonse-Piché et Félix-Antoine-Savard du Festival international de la poésie de Trois-Rivières ainsi que le Prix Octave-Crémazie du Salon du livre de Québec.
En reconnaissance de son parcours de poète et l'ensemble de l'oeuvre, on lui décerne le Prix littéraire de l'Institut Canadien de Québec en 2015 et le Prix Jean-Noël-Pontbriand du mois de la poésie en 2018.

Maryse Poirier vit à Québec, où elle enseigne la littérature au collégial depuis une vingtaine d’années. Ses études en sémiologie l’ont amenée à collaborer à différents ouvrages collectifs en théorie littéraire (aux PUL et chez Nota bene) et à signer des articles dans les revues Spirale et Voix et images, notamment. Elle se consacre plus récemment au genre poétique. Aux Écrits des Forges est paru son premier recueil, Le vent rêve la nuit (2016), puis, chez Hashtag, Les bêtes vivront désormais plus longtemps que nous (2021), pour lequel elle a remporté le Prix de poésie Jean-Noël-Pontbriand en 2022. Elle figure parmi les poètes de l’anthologie Mosaïque québécoise. Femmes des Forges, publiée en 2022 aux Écrits des Forges.

Né à Cavaillon au sud d’Haïti, Rodney Saint-Éloi est poète, romancier et essayiste. Il vit depuis 2001 à Montréal, où il partage son temps entre l'écriture, l'édition et les tournées d'écriture et de conférences. Il a fondé en 1991 à Port-au-Prince les éditions Mémoire et en 2003 à Montréal les éditions Mémoire d'encrier. Rodney Saint-Éloi a commencé à écrire dès l’âge de treize ans. Membre de l’académie des lettres du Québec, il est l’auteur d’une quinzaine de livres de poèmes, d’essais et de récits. Une anthologie de ses poèmes paraît chez Points en 2020. Son roman Quand il fait triste Bertha chante (Québec Amérique, 2020) sort en janvier 2022 aux éditions Héloïse d’Ormesson.

Paul Savoie, originaire de Saint-Boniface, au Manitoba, est l’auteur d’une quarantaine de livres, dans plusieurs genres littéraires. Il a obtenu à deux reprises le Prix Trillium, d’abord en 2006 pour son recueil de poésie Crac et, en 2012 pour son recueil Bleu bémol. Il a également obtenu le Prix Champlain à deux reprises, en 2012 pour son recueil de nouvelles intitulé Dérapages et, cette année, pour son recueil de poésie Ce matin. Il habite à Toronto.

Serge Patrice Thibodeau est né à Rivière-Verte, au Nouveau-Brunswick, et il s'est établi à Moncton en 2005 après avoir passé une vingtaine d'années à Montréal. Il est présentement le directeur général et littéraire des Éditions Perce-Neige. Poète, essayiste, traducteur et auteur de récits de voyage, il a publié plus d'une vingtaine d'ouvrages et on le considère comme étant l’un des écrivains majeurs de l’Acadie. L'œuvre de Serge Patrice Thibodeau a été récompensée par de nombreux prix et distinctions, dont le Grand Prix du Festival international de la Poésie de Trois-Rivières en 1996. Il est membre de l'Académie des lettres du Québec.

Karianne Trudeau Beaunoyer vit à Tiohtià:ke/Montréal, où elle écrit et enseigne. Au Quartanier, elle est l’autrice de Je suis l’ennemie (Prix Émile-Nelligan 2020, finaliste au Prix Alain-Grandbois 2021), et a codirigé, dans la collection « Indiscipline » du Groupe Nota bene, l’ouvrage Se faire éclaté·e : expériences marginales et écritures de soi. Titulaire d’un diplôme de maîtrise en recherche et création littéraire, elle s’intéresse actuellement à l’autoportrait en littérature dans le cadre d’un doctorat à l’Université de Montréal. Elle a dirigé la collection « Poèmes » des éditions Triptyque de 2016 à 2019 et a été membre du comité de rédaction de la revue Mœbius de 2017 à 2019. En plus de travailler en francisation auprès de nouveaux arrivants, elle est, à l’occasion, chargée de cours en création littéraire à l’Université de Montréal.

Poète et romancière, Élise Turcotte est l’une des grandes voix de la littérature québécoise contemporaine. Autrice d’une œuvre multiforme et sans cesse renouvelée, elle signe plusieurs recueils de poésie dont La terre est ici, Sombre ménagerie (Grand Prix du Festival de la Poésie de Trois-Rivières - 2002), Piano mélancolique, La forme du jour et À mon retour. Ses romans, parmi lesquels on compte Le bruit des choses vivantes (traduit en catalan : El soroll de les coses vives, traduction de Lourdes Bigorra, Barcelone, Edicions de La Magrana, 2001), La maison étrangère, Guyana et L’apparition du chevreuil, ont tous été salués par la critique et ont été récompensés par de prestigieuses distinctions. Son recueil, Ce qu’elle voit (El que ella veu), traduit en catalan par Ricard Ripoll, vient tout juste d’être lancé à Barcelone. Née à Sorel en 1957, Élise Turcotte vit à Montréal.

Pierre Turcotte, d'origine canadienne, vit à Málaga (Espagne) depuis 2016, a complété une maîtrise en Études littéraires (UQÀM, 1999).
Auteur de six recueils de poésie, Pierre Turcotte est publié au Canada, en France et dans plusieurs pays d’Afrique.
A publié des poèmes, nouvelles, essais et articles, en français, en espagnol et en anglais, dans différentes revues et anthologies, en Europe et dans les Amériques.
Dans sa démarche poétique, il cherche à identifier la trajectoire humaine dans l'univers des choses ordinaires et courantes, ainsi que les sensations qui font de l'homme un être perméable et créatif. Une poésie d'intimité et de vie quotidienne où l'espace de vie est fragmenté et ouvre des dialogues avec des dépendances amoureuses. Son écriture oscille entre deux pôles : des poèmes à tendance narrative fortement ancrés dans l’émotion qui alternent avec une poésie plus formaliste et orientée vers les recherches de langage. Ses plus récents écrits tentent d’opérer une synthèse entre ces deux pôles.