Lauréat.e.s 2024
- Lauréates du Grand Prix Québecor du Festival international de la poésie 2024
- Lauréate du Prix Félix-Antoine-Savard de poésie 2024
- Lauréate du Prix Piché de poésie de l'UQTR 2024
- Lauréate du Prix national de poésie Pierre Chatillon 2024
- Lauréat du Prix Innovation en enseignement de la poésie 2024
- Lauréate du Prix de poésie Jean-Lafrenière – Zénob 2024
- LAURÉAT.E.S DU PRIX NATIONAL DE POÉSIE POUR LES AÎNÉ.E.S 2024
Lauréate du Prix national de poésie Pierre Chatillon 2024
Le Prix national de poésie
Pierre Chatillon 2024
est remis à la poète Audrey Simard
Ce prix annuel, créé en 2019 par l'École Nationale de Poésie (Trois-Rivières, Québec) porte le nom de Pierre Chatillon, poète, écrivain prolifique, compositeur et professeur émérite de littérature à l'Université du Québec à Trois-Rivières, de 1968 à 1996. Il est remis, depuis 2020, à une personne inscrite à un ou des ateliers depuis la création de l’École Nationale de Poésie.
De l’avis unanime du jury, Audrey Simard offre une poésie minimaliste qui n’a pas peur d’aller à l’essentiel. En peu de mots, elle impose un univers, une blessure. Comme les cailloux du Petit Poucet, ils tracent un chemin vers ce qui l’habite et nous donne envie d’en lire plus. Elle a l’habileté de la chute; autant dans ce qu’elle décrit que dans la structure des poèmes.
Elle nous prévient de sa folie « à saisir le froid / la peur ». Puis elle se lance dans les airs où la descente est inévitable, perdant « la clarté crue des altitudes ». Cette suite se termine avec une touche d’humour sans détourner le lecteur de ce qui le happe : « Il a bien fallu / que je mange les oiseaux / en commençant / par la tête ».
Le regard audacieux de la poète sur elle-même ainsi que sur le monde, de même que « [son] vertige des heures vides », donnent à entendre une voix singulière qui promet.
Madame Simard recevra, lors de l’ouverture du 40e Festival international de la poésie, un montant de 1000 $ offert par le poète Pierre Chatillon.
Le jury était composé de la professeure titulaire de lettres retraitée de l'Université du Québec à Trois-Rivières, Manon Brunet, ainsi que des poètes Daniel Dargis et Corinne Chevarier.